Une nouvelle étude, publiée par Smoking In England, vient tout juste de paraître.
Nous savons tous aujourd’hui que la cigarette-électronique s’est répandue dans de nombreux pays et vous n’êtes sans doute pas passés à côté de la dernière tempête médiatique de ces derniers temps dont nous avons parlé ici. Grâce à cette étude, nous pouvons encore une fois montrer que notre chère e-cig est loin d’être une passerelle vers le tabagisme.
Depuis 2011, Smoking In England a récolté des données chaque mois pour suivre l’utilisation de la e-cig.
Ce qui va suivre est légèrement exhaustif mais nous souhaitions vraiment vous détailler au maximum les résultats de cette étude.
Comme vous pouvez le voir sur ce premier graphe, l’utilisation de la e-cig a fortement augmenté au cours de ces dernières années mais semble se stabiliser lentement.
Sur 875 utilisateurs de cigarettes électroniques n’utilisant aucun autre substitut, la majorité de ceux-ci sont des ex-fumeurs. De plus, il semblerait que les principaux vapoteurs soient des fumeurs ou ex-fumeurs de moins de 5 cigarettes par jours.
En premier, l’utilisation de substituts nicotiniques (dont la e-cig) chez des fumeurs et, en second, chez des ex-fumeurs (702 personnes ayant arrêté de fumer au cours de l’année précédente). Nous pouvons remarquer que pour les deux catégories, la cigarette électronique est privilégiée face aux autres substituts (« NRT »).
Le pourcentage de personnes ayant essayé d’arrêter de fumer au cours de l’année précédente (en premier) et celui des personnes ayant réussit à arrêter totalement (en second) sont en augmentation. (Pour les statisticiens, vous pouvez voir l’intervalle de confiance à 95 % représenté en plus clair)
Contrairement à ce que nous pouvons entendre dans les médias et même de la part de certains « scientifiques », la cigarette électronique n’est pas une passerelle vers le tabagisme. En effet, comme le montre le graphe ci-dessous, le pourcentage d’utilisateurs de cigarettes électroniques n’ayant jamais fumé auparavant est négligeable !
Enfin, et c’est déjà le cas en France, comme le montrait notre article sur le dernier rapport de l’OFDT (Observatoire Francais des Drogues et des Toxicomanies), le marché des cigarettes et des substituts nicotiniques sont en baisse en Angleterre. Cette baisse se fait d’ailleurs sentir chez les industriels puisque Philip Morris International vient d’annoncer récemment la fermeture d’une de ses plus grosses usines de production de cigarettes traditionnelles.
En définitive, beaucoup de graphiques pour dire quoi ? :
- L’utilisation de cigarettes électroniques a fortement augmenté au cours de ces dernières années et semble ralentir en Angleterre
- Cette augmentation a été accompagnée d’une baisse, bien que plus faible, de l’utilisation d’autres substituts
- Les résultats montrent que la cigarette électronique diminue la prévalence du tabagisme et permet à de plus en plus de fumeurs de raccrocher définitivement. De plus, le nombre de personnes ayant essayé d’arrêter est également en augmentation, témoignant d’une volonté grandissante d’arrêt du tabac chez les fumeurs.
- L’utilisation de la e-cig par des non fumeurs reste extrêmement rare. Il n’est donc inutile, messieurs les journalistes et pseudos-scientifiques, d’associer cette dernière à une passerelle vers le tabagisme !
Toutes ces données nous conforte dans le fait que la cigarette électronique est loin d’avoir dit son dernier mot et que cette dernière reste aujourd’hui la meilleure alternative pour dit NON au tabac !
Source : http://www.smokinginengland.info/
L’équipe Kelclop