Alors que la cigarette électronique a déjà séduit de nombreux fumeurs en France, cette dernière n’est pas aussi populaire dans tous les pays d’Europe. Entre désinformation, intox et mensonges, certaines campagnes font des ravages, comme par exemple en Espage ou en Belgique … Les ventes de e-cigarettes y sont bien plus faibles que dans l’hexagone et il semblerait que plusieurs choses puissent expliquer ces faits …
Intox médicale …
Récemment (et cette information a été relayée par l’AIDUCE), un médecin espagnole aurait associé la pneumonie lipidique de son patient à la cigarette électronique, incriminant cette dernière et l’accusant d’être la cause de la maladie du sujet. Les médias, qui se sont bien évidemment emparés rapidement de l’histoire, rapportent également que le médecin aurait affirmé que la Glycérine Végétale était un lipide et que cette dernière était la cause de la pathologie de son patient. Pour ne pas s’arrêter là, il aurait également fait allusion à de nombreux carcinogènes présent dans les e-liquides …
Comme le Docteur Farsalinos l’a rappelé de nombreuses fois, la glycérine végétale n’est en aucun cas un lipide et la cigarette électronique n’est pas à l’origine des carcinogène produits en utilisation standard.
Alors, info ou intox ? Quoi qu’il en soit, cette information a très vite fait le tour du pays et on recense désormais 200 000 vapoteurs en Espagne alors qu’ils étaient environ 800 000 à la fin de l’année 2013 …
Une législation trop stricte …
Selon une enquête de la Fondation contre le Cancer, la cigarette électronique ne serait utilisée régulièrement par les Belges que par un demi-pourcent de la population (soit 6 fois moins qu’en France).
Ce résultat, plutôt décevant, pourrait être expliqué du fait des règlementations plus strictes chez nos voisins que dans l’hexagone. Pour rappel, les e-liquides contenant de la nicotine ne peuvent être vendus qu’en pharmacie car ces derniers sont assimilés à des médicaments. D’autres exigences en terme de qualité et de sécurité viennent également renforcer ces contraintes …
Pour ne pas faciliter les choses, la Fondation contre le Cancer souligne que la e-cigarette, bien que plus saine que le tabac, n’est pas sans dangers. Cette dernière rappelle que les effets sur le long terme sont encore trop peu connus et qu’il faut donc se méfier de son utilisation
Toutes ses choses ne vont donc pas dans le sens du vaporisateur personnel. Il est certain que des détracteurs existeront toujours et que des réserves quant à son utilisation seront toujours émises.
On a même pu découvrir aujourd’hui (fait rapporté par le site ma-cigarette), que Johnson & Johnson, grand groupe pharmaceutique, venait de mettre en place une campagne « anti cigarette électronique » ou on peut lire sur une publicité dans le métro : « Don’t Vape. Quit for Good » signifiant « Ne vapotez pas, arrêtez pour de bon »…
Jusqu’ou les gens sont-ils prêts à aller pour tenter de démanteler un marché grandissant tel que celui de la cigarette électronique ?
Nico de Cigadvisor
