Une toute nouvelle étude de Maciej L.Goniewicz et de son équipe de l’institut Roswell Park vient de paraître.
Son but : établir la composition de la vapeur expirée lors de l’utilisation d’une cigarette électronique et évaluer l’exposition passive à la nicotine et autres produits toxiques de celle-ci.
Pour cela, ils ont mesurés, dans une chambre d’exposition, certains marqueurs en suspension dans l’air comme la nicotine, certaines particules d’aérosol (PM2,5), le monoxyde de carbone et certains composants organiques volatiles (VOCs). Ils ont d’abord généré de la vapeur à l’aide de machines en utilisant trois marques différentes de cigarettes électroniques. Ils ont également comparé l’exposition passive liée à la vapeur d’e-cig et à la fumée de tabac générée par 5 personnes fumant et vapotant.
Les résultats sont les suivants : les e-cigarettes sont une source d’exposition passive à la nicotine mais pas aux produits de combustions. La concentration de nicotine dans l’air émise par les e-cig est comprise entre 0,82 et 6,23 µg/m3, alors que celle émise par les cigarette est 10 fois plus élevée.
La conclusion à cette étude : Utiliser une cigarette électronique dans un lieu fermé pourrait exposer involontairement les non-fumeurs/vapeurs à la nicotine mais pas aux produits de combustions générés par une cigarette traditionnelle. De plus, cette exposition à la nicotine est comme dit plus haut, 10 fois moins élevée avec une cigarette électronique qu’avec une cigarette traditionnelle.
Des recherches supplémentaires sont nécessaires afin d’évaluer les effets de cette exposition à la nicotine sur le long terme, particulièrement sur les personnes vulnérables telles que les enfants, les femmes enceintes et les personnes atteintes de problèmes cardiovasculaires.
Source: http://ntr.oxfordjournals.org/content/early/2013/12/10/ntr.ntt203.short